Juniors contre Nérac, à Bazas
Au retour, dans le car, quelques uns dorment
les autres chantent des tas de chansons.
"La boiteuse qui va au marché" est une chanson hyper intéressante : Montaigne signalait déjà les qualités particulières des boiteuses. C'est dans le chapitre XI du livre III des Essais. Je vous trouverai le passage dans une édition fort ancienne.
Nos juniors ont perdu.
Chacun y est allé de son action héroïque, ou a essayé, mais pour rien : l'équipe n'a pas su ni pu s'organiser.
Faut dire que Nérac ne nous a pas laissé beaucoup de ballons et a magnifiquement maintenu la pression.
C'était pas le jour : nos Juniors ont montré tant de fois leurs qualités.Là, nous n'avons pas montré grand chose aux Néracais. C'est dommage. J'aurais aimé qu'ils disent : nous avons eu du mal à vaincre les Foyens et tant mieux, ils nous ont bien préparés pour la finale.
Nérac savoure sa joie :
Clin d'oeil aux arbitres de la rencontre, que j'ai souvent croisés sur le terrain :
Après la défaite, Werner marmonait ces vers :
N'existons-nous donc plus ? Avons-nous eu notre heure ?
Rien ne la rendra-t-il à nos cris superflus ?
L'air joue avec la branche au moment où je pleure...
C'est "La tristesse d'Olympio", de Victor Hugo.
On voit que Werner n'allait pas bien du tout. Je me suis éloigné.
Mais sans tarder, ça allait mieux pour tous !
A bientôt, les gars !