Tourisme culturel à Boulazac

Avant d'arriver à Trélissac, ce 15 septembre, nous avons mangé au Buffalo de Boulazac. Au mur, il y a plein d'images représentant des Indiens et des cowboys. Voici Buffalo Bill avec le chef indien Sittin Bull et un autre chef Sioux, Big Elk : 

    

A la fin du 19ème siècle, Buffalo Bill monta un spectacle itinérant avec Sitting Bull et une troupe d'Indiens et de cowboys. Voici l'affiche du spectacle :

En 1900 et des poussières, Buffalo Bill fit une tournée en France. Il présenta son spectacle à Paris, Dijon, etc. J'ai bien connu une foyenne qui a vu le spectacle à Bordeaux quand elle était enfant.

Ceci dit, nous avons très bien mangé, les blancs de poulets étaient délicieux et les serveuses ne se maquillent pas et n'ont pas de bas. Comme au Far West.

Après le repas, j'ai allumé ma pipe et un copain a chanté "J'ai du bon tabac dans ma tabatière, j'ai du bon tabac, tu n'en auras pas"... Cette chanson fut écrite à la fin du 18ème siècle. On l'attribue à l'abbé de l'Atteignant. Les enfants la chantent toujours et pourtant... c'est une chanson paillarde. Ben oui, à l'époque, la tabatière désignait le... enfin, la... je ne vais pas vous faire un dessin, et le frisotis odorant des brins de tabac désignait les... Bref, deux autres vers de la chanson vous diront le bon usage de cette tabatière : "J'ai du bon tabac, ce n'est pas pour ton vilain nez..., j'ai du bon tabac... mais je n'en donne qu'à mes amis.

A la même époque apparait une autre chanson coquine : "Il court, il court le furet, le furet du bois joli". Avec une contrepèterie et beaucoup de mouvement : "Il fourre, il fourre, le curé"...

Et que dire du fameux "Au clair de la lune" avec ses allusions sexuées : la chandelle morte, la voisine qui bat le briquet dans sa cuisine, etc. C'est aussi une chanson du 18ème siècle, et battre le briquet voulait dire s'entrainer à faire des enfants.

Ensuite, nous sommes arrivés à Trélissac. J'aurai pu vous présenter le plateau sportif. Il est superbe, avec plein de terrains et le projet d'en faire d'autres entre la rivière et le chateau que fit bâtir Pierre Magne, un enfant du pays qui fut ministre de Napoléon III et encore ministre puis sénateur pendant la Troisième République. Ce personnage acheta le chateau de Montaigne, il s'y établit et y mourrut en février 1879.

Comments

[Le Pelousard]

Le furet du bois joli, ambiance clairière où il fait bon s'étendre. Napoléon III avait un jour décrit ce "bois joli" en termes saisissants et métaphoriques.