Matches des cadets et des juniors contre Saint-Junien

Cadets et juniors jouent en même temps. Je verrai le début du match des cadets et la fin de celui des juniors.

Pendant un match bancal, on se pose des questions : qui dormait sur le terrain, qui cherchait des paquerettes (ou des pissenlits ?), qui attendait le troisième rebond de la gonfle pour être bien sûr qu'elle avait atterri. Rien de tout ça avec le match superbe qu'ont joué les cadets. Bon, d'accord, ils ont fait quelques maladresses, et ils ont concédé 3 pénalités à l'adversaire qui en a transformé 2.

Ne me demandez pas des détails : c'est oublié. Je me suis laissé emporté par leur verve, leur furia, leur enthousiasme qui va au delà de la fatigue, leur répartie collective immédiate et très souvent fructueuse. Ils ont imposé leur jeu à un adversaire qui prenait du poil de la bête, ne voulait pas se laisser faire et pourtant... A la mi-temps, les Foyens mènent par 18 à 6 : 2 pénalités, 2 essais et une transformation.

Les ballons écartés : un régal ! Voici deux photos d'essais foyens. Sur la première, ballon écarté, rapide, et Ryan Bouzraïne applatit.

Ici, Werber Beyrand a pris le petit couloir et vient de marquer. Deux actions tellement rapides que je les ai mal photographiées...

Ensuite, je suis allé voir les juniors. Pendant ce temps, les cadets continuaient de marteler. Ils gagnent par 32 à 11.

Quand j'arrive, les juniors sont menés par 17 à 7.

Saint -Junien se sent pousser des ailes. En fait, ils sont au bout de leurs possibilités et ils ne les dépasseront pas. Par contre, les Foyens montent en puissance. Ils s'imposent une qualité de jeu faite de rigueur, de précision, de rapidité, de décisions tranchées et partagées. Ils se régalent. Ils tiennent le jeu, ils le savent. Sur le banc de touche, ils sont dans le match et autour d'eux, les anciens apprécient.

Je photographie de belles phases de jeu. Et j'aimerai bien ne pas photographier, prophiter pleinement de cette superbe remontée, voir se construire les actions qui mènent à l'essai ou au moins dans le camp adverse.

Essai de Dylan Laval suivi par deux essais applatits par Kellian Feydel.

Et le score ? Les Foyens cisaillent leur adversaire. Rien, Saint-Junien garde ses 17 points jusqu'au coup de sifflet final, malgré un engagement puissant. Pour les foyens, le compteur ne cesse pas de tourner : 7, 12, 17, 19, 22, 27, pour finir à 29. Nette victoire, mais surtout, un même esprit pour tous, qui nous donne ce beau match tendu et harmonieux.

. Désolé, la photo est floue.

Deux excellents matches, un public nombreux, un soleil radieux et maintenant... la pluie.

Bonne soirée, à demain pour les albums.